A partir du moment où vous êtes né en France, vous recevez automatiquement un numéro de sécurité sociale. Ce dernier sert à vous identifier au cours de vos relations avec vos caisses d’assurance maladie et retraite. Il figure également sur vos fiches de paie afin de faciliter le prélèvement automatique de vos cotisations en vue de votre pension. Vous le retrouvez sur votre carte Vitale, et tout au long de votre vie, vous êtes tenu de l’indiquer sur la plupart des fiches que vous remplissez à des fins administratives. Mais ce fameux numéro de sécurité sociale, comment l’obtenir ? Est-il modifiable au cours de l’existence, et pour quelles raisons ?
Numéro de sécurité sociale, mode d’emploi
Un numéro de sécurité sociale est attribué automatiquement aux enfants nés à partir de 2010, et communiqué aux parents sous la forme d’une attestation de l’assurance maladie. Il figure également sur la carte d’immatriculation envoyée aux lycéens lors de l’année de terminale. Il est essentiel, par la suite, pour s’inscrire à l’université. Si vous ne faites pas d’études, vous en prendrez quoi qu’il en soit connaissance à votre entrée dans la vie active, puisqu’à ce moment-là, vous verserez les premières cotisations salariales en vue de votre retraite.
Le NIR, un numéro à vie ?
Normalement, le NIR (Numéro d’Inscription au Répertoire), une fois attribué, restera le même toute votre vie. Cependant, cette règle comporte certaines exceptions. En effet, un numéro de sécurité sociale est composé de deux sortes de numéros : certains qu’il est impossible de modifier, d’autres qui peuvent muer mais à des conditions bien déterminées. Par exemple, le premier chiffre, un 1 ou un 2 selon le sexe de l’assuré, peut exceptionnellement être modifié dans le cadre d’un changement de sexe. Il est par contre impossible de réécrire l’histoire et de changer les chiffres suivants, relatifs à la date et à la commune de naissance, sauf si vous êtes né en Algérie avant 1963. En effet, depuis 1997, le nombre générique 99, indiquant une naissance en Algérie française, peut être remplacé par le véritable numéro des départements de l’époque : 91, 92, 93 ou 94. Les mêmes, donc, que ceux de certains départements d’Île-de-France, mais dont la création date de 1968, ce qui évite toute confusion. Ces modifications restent cependant exceptionnelles.