Au-delà des allergies alimentaires, prioritairement visées par le patch de la société biopharmaceutique dbv-technologies.com, son champ d’application pourrait s’étendre très bientôt aux vaccins.
Reposant sur l’immunothérapie épicutanée, l’application du patch Viaskin, sur lequel il y a une fine couche sèche d’allergène déposé par la technique de l’électrospray, permet de cibler directement les cellules de Langerhans qui capteront l’antigène et le feront migrer vers le ganglion lymphatique, pour activer le système immunitaire. En évitant le passage de l’antigène par le sang, cette solution limite les réactions systémiques.
Aujourd’hui, des études cliniques sont menées auprès d’un public d’allergiques aux arachides, aux protéines de lait de vache et aux œufs. Le succès des premiers résultats récemment enregistrés pour Viaskin Peanut pousse déjà la société à explorer de nouveaux horizons : et pourquoi pas les vaccins ?
Avec Viaskin rPT, contenant la toxine génétiquement détoxifiée de la coqueluche, l’idée est d’offrir aux patients une vaccination de rappel non invasif, sans aiguille et sans adjuvant.
« Comme pour les allergies alimentaires, notre objectif dans la vaccination est de développer un traitement innovant, efficace et sûr, répondant à des besoins médicaux non satisfaits. Nous sommes très fiers du lancement du programme clinique rPT, qui continue de souligner la force et la versatilité de notre plateforme technologique Viaskin », expliquait l’un des deux fondateurs de DBV Technologies, Pierre-Henri Benhamou, en septembre dernier.