Donner ses organes lors de sa disparition

Donner ses organes lors de sa disparition

Vous avez réfléchi et décidé que si jamais vous deviez décéder prématurément vous aimeriez que vos organes préservés et en bonne santé soient greffés sur un malade qui en a besoin. Attitude noble et voyons la procédure à suivre.

Le Mans
Source : https://www.le-guide-sante.org/

Dans quel cas le don d’organes est-il possible ?

Pour que vos organes soient prélevés, il faut tout d’abord qu’ils soient en excellent état. En général cela concerne les personnes décédées suite à un accident cardio-vasculaire, cardiaque, ou à un traumatisme crânien. Il faut pour cela que la mort du sujet ait eu lieu à l’hôpital. Même une personne âgée, du moment que ses reins ou son foie par exemple sont en bonne santé, peuvent contribuer à ce don.

En cas de refus de don d’organes, comment procéder ?

Alors que dans plusieurs pays comme la France, il est considéré que toute personne qui n’a pas prétendu le contraire est donneur d’organes, il est toutefois possible de signaler son refus. Pour ce faire, il faut vous rendre dans un hôpital qui inscrira votre nom dans la liste du registre national des refus, qui est systématiquement consultée quand le décès a un intérêt pour un prélèvement d’organes. Sinon c’est la famille qui est consultée et qui donnera sa décision.
Le don d’organes est un événement rare pour les différentes raisons évoquées ci-dessus. C’est pourquoi il est important d’en parler avec son médecin et sa famille. Il est très facile de retrouver, même si on ne possède pas ses coordonnées, le médecin du défunt grâce à l’annuaire du Guide-Sante.org qui recense tous les acteurs du domaine médical, de Lille à Perpignan.